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Un bad buzz (anglicisme composé de « buzz » signifiant « bourdonnement d'insecte » et de « bad » qui est mauvais) est un phénomène de bouche à oreille négatif qui se déroule généralement sur internet. La réputation de la personne ou du groupe qui le subit peut en être profondément affectée. Ce terme peut cacher un véritable harcèlement organisé en ligne contre une personne.
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Le bashing (mot qui désigne en anglais le fait de frapper violemment, d'infliger une raclée) consiste à dénigrer collectivement une personne ou un groupe. Lorsque le bashing se déroule sur la place publique, il s’apparente parfois au lynchage médiatique ou au harcèlement. Le développement d’Internet et des réseaux sociaux a offert au bashing un nouveau champ d’action, en permettant à beaucoup plus de monde de participer dans l’anonymat à ce harcèlement collectif.
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Le body shaming (« humiliation des corps » en anglais) est le fait de se moquer des apparences physiques de quelqu’un·e, jugé·e trop gros·se, trop maigre, trop ou pas assez musclé·e…
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Pratique sur les réseaux sociaux qui consiste en la publication de photo ou vidéo de soi-même effectuant un « défi ». Ces défis sont souvent liés à des pratiques dangereuses (Fire challenge, Ice and Salt challenge) mais aussi à des injonctions autour du physique, notamment la minceur comme le Thigh gap challenge (avoir un écart entre les cuisses lorsque debout, chevilles serrées) ou le A4 challenge (avoir la taille si fine qu’elle peut être dissimulée derrière une feuille A4).
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La victime, sur un site de rencontre ou un réseau social, échange avec une personne, connue ou non. L’auteur invite la victime à poursuivre les échanges via une conversation vidéo plus intime. Quelque temps plus tard, un courriel ou un message instantané apprend à la victime que cette conversation a été enregistrée, et menace, à moins qu’une somme d’argent ne soit versée, ou une autre forme de rétribution (peut être aussi physique) de diffuser la vidéo auprès des proches de la victime, sur un réseau social ou sur un site de partage. La CNIL donne des indications pour réagir en cas de chantage à la webcam.
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Les comptes Fisha ou Ficha (affiche, en verlan) sont des comptes anonymes créés sur des plateformes en ligne ayant pour objectif de relayer des photos intimes de filles ou de femmes sans leur consentement dans le but de les stigmatiser, des les "afficher". Certaines photos peuvent être accompagnées des pseudos des victimes. Le plus souvent chaque compte Fisha est associé à une zone géographique spécifique (une ville, un quartier, un établissement scolaire, etc.). Ces comptes se sont développés notamment durant le premier confinement (mars 2020).
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Attaques multiples d'une personne par plusieurs internautes (afflux de messages insultants et violents). Depuis août 2018, le cyberharcèlement organisé est passible de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende, même si chacun·e n’a pas agi de façon répétée et n’a envoyé qu’un seul message dans le cadre d’une opération de masse.
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La dedipix est une dédicace par l'image (mot-valise créé par contraction de « dédicace » et « picture », soit « image » en anglais, ou bien encore pixel). Pratique de dédicace par laquelle on inscrit le prénom ou le pseudonyme du destinataire (le plus souvent un garçon) sur une partie de son corps. La partie du corps est alors photographiée et diffusée sur les réseaux sociaux.
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Mot-valise anglais venant de « deep learning » (apprentissage profond) et de « fake » (faux) qui réfère à une vidéo truquée dans laquelle le visage d’une personne est superposé au corps de quelqu’un·e d’autre. Les deep fakes sont souvent utilisées dans le but d’humilier une femme/une fille en créant une fausse vidéo pornographique.
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Expression anglaise qui désigne une photo de pénis. L'envoi d'une telle photo lorsqu'elle n'est pas sollicité est une forme de cyberviolence sexuelle.
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Les DM (direct message) sont des messages privés envoyés directement à une personne. Les DM sont notamment utilisés sur Instagram, Twitter, TikTok… |
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Vient de l'anglais « document tracing » qu'on pourrait traduire en français par « traçage de document ». Cette pratique consiste à rassembler des informations personnelles (anecdotes, photos, vidéos, identité numérique…) sur quelqu’un·e et à les diffuser auprès d’un grand nombre afin de lui nuire. Il peut constituer une atteinte à la vie privée. Les sources de ces informations sont variées : elles peuvent être dérobées, provenir d’échanges privés, être issues de témoignages (éventuellement sollicités), ou avoir été recueillies sur des réseaux sociaux (contenus publics ou privés).
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Le symbole de flamme sur Snapchat révèle qu'il y a eu un échange de snaps (message envoyé via l'application Snapchat) tous les jours pendant trois jours. A côté de la flamme est indiquée le nombre de jours consécutifs durant lesquels les deux personnes se sont envoyés des snaps (photos/vidéos). Si pendant 24h il n'y a pas d'échange de flamme, toutes les flammes accumulées disparaîtront. Le système des flammes participe à inciter les utilisateur·rices à échanger quotidiennement.
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Cette pratique consiste à inonder de messages, de commentaires ou de publications inutiles, éventuellement dénuées de sens, la messagerie ou le mur d’une personne ou d’un groupe de personnes. Elle vise à gêner les échanges entretenus par cette personne ou ce groupe, voire à rendre inutilisable leurs moyens de communication en les saturant.
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Le grooming est une violence pédocriminelle où l'agresseur noue des liens affectifs avec un·e enfant, via des sites de rencontre ou réseaux sociaux, en se faisant passer pour un·e enfant dans l'objectif de l'agresser sexuellement. En français, ce mot est traduit par : pédopiégage.
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Il s’agit d’un canular ou d’une rumeur infondée circulant sur Internet, notamment par le biais des réseaux sociaux ou du courrier électronique. Cette rumeur vise à déstabiliser la personne ou le groupe qui en sont l’objet, ou à induire en erreur, éventuellement à effrayer, celles et ceux qui en prennent connaissance et y prêtent foi.
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Action « d’aimer » une publication sur un réseau social, en particulier sur Facebook ou sur Instagram (il existe des équivalents sur d’autres réseaux sociaux comme sur Twitter). Ce « like » sera visible soit à un groupe ou à tou·tes les utilisateur·rices de ce réseau social (ou même accessible par n’importe quel·le internaute, ex : Twitter), cela dépend des paramètres de confidentialité de l’utilisateur·rice à l’origine de la publication.
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Terme anglophone pour désigner l’envoi de photo nue, dénudée ou à caractère intime. Lorsque la réalisation du nude n'est pas consentie, ou s'il est diffusé sans le consentement de la personne, il s'agit alors d'une cyberviolence.
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Fait de dévoiler l'orientation sexuelle/amoureuse ou l'identité de genre d'une personne LGBTQI+ sans son accord. Il s'agit d'une atteinte à la vie privée qui est particulièrement facilitée en ligne. A différencier du coming out.
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Photographies ou vidéos à caractère sexuel/intime publiées ou partagées en ligne sans le consentement de la personne concernée, et afin de l'humilier. La diffusion non consentie se fait le plus souvent suite à une rupture amoureuse, mais les photos peuvent aussi avoir été volées/hackées. Le terme revenge porn se traduit en français par "vengeance pornographique". Or, le mot "vengeance" laisserait supposer que la victime a fait quelque chose de mal. Il est donc préférable de parler de "diffusion non consentie de contenus intimes".
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Applications de partage d’images, de photos, de vidéos, de documents sur Internet à vocation d’interaction sociale. Les principaux réseaux sociaux sont : Facebook, Snapchat, Twitter, LinkedIn, Instagram, TikTok…
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Action de faire une capture d’écran (screenshot), c’est-à-dire de saisir le contenu affiché à un moment précis sur un écran d’ordinateur ou de téléphone portable.
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Photo de soi-même, généralement prise avec un téléphone portable.
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Envoi de messages/contenus à caractère sexuel par texto. Lorsqu’il est non consenti, ou diffusé sans le consentement le sexto (contraction formée de « sexe » et de « texto ») est une cyberviolence. Le sexting est également appelé textopornographie.
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Menacer une personne (le plus souvent rencontrée sur internet) d'envoyer une photo ou une vidéo intime à d'autres personnes si elle refuse de lui envoyer de l'argent ou de réaliser d'autres images intimes.
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Attitudes individuelles et collectives visant à critiquer ou déconsidérer une femme à cause de sa tenue, son comportement sexuel (réel/supposé), son maquillage ou son allure générale. Particulièrement facilitées en ligne. Le concept a été traduit par « intimidation des salopes » ou « couvrir de honte les salopes », mais ces traductions demeurent peu utilisées.
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Acronyme (short message service) désignant un court message envoyé sur un téléphone portable. Également appelé texto.
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Publication (photo ou vidéo) sur le réseau social Snapchat, qui pourra être vue sur un court laps de temps.
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Un stream est un contenu diffusé en direct. Les streamers ou streameuses sont le plus souvent des joueurs ou des joueuses qui retransmettent en direct leur partie de jeux vidéo tout en la commentant avec les internautes connecté·es (pratique courante sur la plateforme Twitch). Mais le mot streamer /streameuse s'applique aussi à des personnes qui font des vidéos en direct tout en interagissant avec les internautes, quel que soit le sujet de la vidéo (musique, politique, etc.).
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Un troll désigne un message ou la personne qui en est l’auteur. Il consiste à perturber les échanges d’un groupe en introduisant un conflit ou une controverse, en suscitant une polémique virulente ou en se montrant agressif envers les participant·es à l’échange (messagerie électronique, forum, réseau social…).
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Publication sur le réseau social Twitter.
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Fait de regarder ou photographier sous les jupes des filles et des femmes dans les lieux publics.
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Ce terme désigne le fait de prendre délibérément l’identité d’une autre personne, soit en utilisant le compte et les identifiants de cette personne (sur un réseau social, sur un ENT…), soit en créant une fausse adresse ou un faux compte au nom de cette personne (éventuellement accompagné d’une photo de la personne) sur un blog ou un réseau social. Les contenus diffusés ou publiés au nom de la victime (posts, commentaires, messages…) visent à nuire à sa réputation ou à obtenir des tiers des informations personnelles.
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Fait de tenir partiellement ou entièrement responsable une victime de ce qu’elle a subi, comme responsabiliser une personne qui a pris un selfie intime plutôt que celle qui l’a diffusé sans son consentement. |
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Action de filmer ou de photographier l’agression physique d’une personne à l’aide d’un téléphone portable et d’en diffuser ensuite les images via les outils numériques (happy slapping).
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Bad buzz
Un bad buzz (anglicisme composé de « buzz » signifiant « bourdonnement d'insecte » et de « bad » qui est mauvais) est un phénomène de bouche à oreille négatif qui se déroule généralement sur internet. La réputation de la personne ou du groupe qui le subit peut en être profondément affectée. Ce terme peut cacher un véritable harcèlement organisé en ligne contre une personne.
Bashing
Le bashing (mot qui désigne en anglais le fait de frapper violemment, d'infliger une raclée) consiste à dénigrer collectivement une personne ou un groupe. Lorsque le bashing se déroule sur la place publique, il s’apparente parfois au lynchage médiatique ou au harcèlement. Le développement d’Internet et des réseaux sociaux a offert au bashing un nouveau champ d’action, en permettant à beaucoup plus de monde de participer dans l’anonymat à ce harcèlement collectif.
Body shaming
Le body shaming (« humiliation des corps » en anglais) est le fait de se moquer des apparences physiques de quelqu’un·e, jugé·e trop gros·se, trop maigre, trop ou pas assez musclé·e…
Challenge (défi sur les réseaux sociaux)
Pratique sur les réseaux sociaux qui consiste en la publication de photo ou vidéo de soi-même effectuant un « défi ». Ces défis sont souvent liés à des pratiques dangereuses (Fire challenge, Ice and Salt challenge) mais aussi à des injonctions autour du physique, notamment la minceur comme le Thigh gap challenge (avoir un écart entre les cuisses lorsque debout, chevilles serrées) ou le A4 challenge (avoir la taille si fine qu’elle peut être dissimulée derrière une feuille A4).
Chantage à la webcam (ou sextorsion)
La victime, sur un site de rencontre ou un réseau social, échange avec une personne, connue ou non. L’auteur invite la victime à poursuivre les échanges via une conversation vidéo plus intime. Quelque temps plus tard, un courriel ou un message instantané apprend à la victime que cette conversation a été enregistrée, et menace, à moins qu’une somme d’argent ne soit versée, ou une autre forme de rétribution (peut être aussi physique) de diffuser la vidéo auprès des proches de la victime, sur un réseau social ou sur un site de partage. La CNIL donne des indications pour réagir en cas de chantage à la webcam.
Les comptes Fisha ou Ficha (affiche, en verlan) sont des comptes anonymes créés sur des plateformes en ligne ayant pour objectif de relayer des photos intimes de filles ou de femmes sans leur consentement dans le but de les stigmatiser, des les "afficher". Certaines photos peuvent être accompagnées des pseudos des victimes. Le plus souvent chaque compte Fisha est associé à une zone géographique spécifique (une ville, un quartier, un établissement scolaire, etc.). Ces comptes se sont développés notamment durant le premier confinement (mars 2020).
Cyberharcèlement "groupé" ou "harcèlement en meute", "raid numérique"
Attaques multiples d'une personne par plusieurs internautes (afflux de messages insultants et violents). Depuis août 2018, le cyberharcèlement organisé est passible de 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende, même si chacun·e n’a pas agi de façon répétée et n’a envoyé qu’un seul message dans le cadre d’une opération de masse.
Dédipix (dédipic)
La dedipix est une dédicace par l'image (mot-valise créé par contraction de « dédicace » et « picture », soit « image » en anglais, ou bien encore pixel). Pratique de dédicace par laquelle on inscrit le prénom ou le pseudonyme du destinataire (le plus souvent un garçon) sur une partie de son corps. La partie du corps est alors photographiée et diffusée sur les réseaux sociaux.
Deepfake
Mot-valise anglais venant de « deep learning » (apprentissage profond) et de « fake » (faux) qui réfère à une vidéo truquée dans laquelle le visage d’une personne est superposé au corps de quelqu’un·e d’autre. Les deep fakes sont souvent utilisées dans le but d’humilier une femme/une fille en créant une fausse vidéo pornographique.
Expression anglaise qui désigne une photo de pénis. L'envoi d'une telle photo lorsqu'elle n'est pas sollicité est une forme de cyberviolence sexuelle.
Doxxing/doxing
Vient de l'anglais « document tracing » qu'on pourrait traduire en français par « traçage de document ». Cette pratique consiste à rassembler des informations personnelles (anecdotes, photos, vidéos, identité numérique…) sur quelqu’un·e et à les diffuser auprès d’un grand nombre afin de lui nuire. Il peut constituer une atteinte à la vie privée. Les sources de ces informations sont variées : elles peuvent être dérobées, provenir d’échanges privés, être issues de témoignages (éventuellement sollicités), ou avoir été recueillies sur des réseaux sociaux (contenus publics ou privés).
Flamme (Snapchat)
Le symbole de flamme sur Snapchat révèle qu'il y a eu un échange de snaps (message envoyé via l'application Snapchat) tous les jours pendant trois jours. A côté de la flamme est indiquée le nombre de jours consécutifs durant lesquels les deux personnes se sont envoyés des snaps (photos/vidéos). Si pendant 24h il n'y a pas d'échange de flamme, toutes les flammes accumulées disparaîtront. Le système des flammes participe à inciter les utilisateur·rices à échanger quotidiennement.
Flood ou flooding
Cette pratique consiste à inonder de messages, de commentaires ou de publications inutiles, éventuellement dénuées de sens, la messagerie ou le mur d’une personne ou d’un groupe de personnes. Elle vise à gêner les échanges entretenus par cette personne ou ce groupe, voire à rendre inutilisable leurs moyens de communication en les saturant.
Grooming
Le grooming est une violence pédocriminelle où l'agresseur noue des liens affectifs avec un·e enfant, via des sites de rencontre ou réseaux sociaux, en se faisant passer pour un·e enfant dans l'objectif de l'agresser sexuellement. En français, ce mot est traduit par : pédopiégage.
Hoax
Il s’agit d’un canular ou d’une rumeur infondée circulant sur Internet, notamment par le biais des réseaux sociaux ou du courrier électronique. Cette rumeur vise à déstabiliser la personne ou le groupe qui en sont l’objet, ou à induire en erreur, éventuellement à effrayer, celles et ceux qui en prennent connaissance et y prêtent foi.
Liker
Action « d’aimer » une publication sur un réseau social, en particulier sur Facebook ou sur Instagram (il existe des équivalents sur d’autres réseaux sociaux comme sur Twitter). Ce « like » sera visible soit à un groupe ou à tou·tes les utilisateur·rices de ce réseau social (ou même accessible par n’importe quel·le internaute, ex : Twitter), cela dépend des paramètres de confidentialité de l’utilisateur·rice à l’origine de la publication.
Nude
(voir aussi sexto, sexting)
Terme anglophone pour désigner l’envoi de photo nue, dénudée ou à caractère intime. Lorsque la réalisation du nude n'est pas consentie, ou s'il est diffusé sans le consentement de la personne, il s'agit alors d'une cyberviolence.
Outing
Fait de dévoiler l'orientation sexuelle/amoureuse ou l'identité de genre d'une personne LGBTQI+ sans son accord. Il s'agit d'une atteinte à la vie privée qui est particulièrement facilitée en ligne. A différencier du coming out.
"Revenge porn"
(diffusion non consentie de contenus intimes)
Photographies ou vidéos à caractère sexuel/intime publiées ou partagées en ligne sans le consentement de la personne concernée, et afin de l'humilier. La diffusion non consentie se fait le plus souvent suite à une rupture amoureuse, mais les photos peuvent aussi avoir été volées/hackées. Le terme revenge porn se traduit en français par "vengeance pornographique". Or, le mot "vengeance" laisserait supposer que la victime a fait quelque chose de mal. Il est donc préférable de parler de "diffusion non consentie de contenus intimes".
Réseaux sociaux
Applications de partage d’images, de photos, de vidéos, de documents sur Internet à vocation d’interaction sociale. Les principaux réseaux sociaux sont : Facebook, Snapchat, Twitter, LinkedIn, Instagram, TikTok…
Screener
Action de faire une capture d’écran (screenshot), c’est-à-dire de saisir le contenu affiché à un moment précis sur un écran d’ordinateur ou de téléphone portable.
Selfie
Photo de soi-même, généralement prise avec un téléphone portable.
Sexting/sexto
(voir aussi nude )
Envoi de messages/contenus à caractère sexuel par texto. Lorsqu’il est non consenti, ou diffusé sans le consentement le sexto (contraction formée de « sexe » et de « texto ») est une cyberviolence. Le sexting est également appelé textopornographie.
Sextorsion
Menacer une personne (le plus souvent rencontrée sur internet) d'envoyer une photo ou une vidéo intime à d'autres personnes si elle refuse de lui envoyer de l'argent ou de réaliser d'autres images intimes.
Slut-shaming
(« intimidation des salopes », « honte faite aux salopes »)
Attitudes individuelles et collectives visant à critiquer ou déconsidérer une femme à cause de sa tenue, son comportement sexuel (réel/supposé), son maquillage ou son allure générale. Particulièrement facilitées en ligne. Le concept a été traduit par « intimidation des salopes » ou « couvrir de honte les salopes », mais ces traductions demeurent peu utilisées.
SMS
Acronyme (short message service) désignant un court message envoyé sur un téléphone portable. Également appelé texto.
Snap
Publication (photo ou vidéo) sur le réseau social Snapchat, qui pourra être vue sur un court laps de temps.
Stream/Streamer
Un stream est un contenu diffusé en direct. Les streamers ou streameuses sont le plus souvent des joueurs ou des joueuses qui retransmettent en direct leur partie de jeux vidéo tout en la commentant avec les internautes connecté·es (pratique courante sur la plateforme Twitch). Mais le mot streamer /streameuse s'applique aussi à des personnes qui font des vidéos en direct tout en interagissant avec les internautes, quel que soit le sujet de la vidéo (musique, politique, etc.).
Troll
Un troll désigne un message ou la personne qui en est l’auteur. Il consiste à perturber les échanges d’un groupe en introduisant un conflit ou une controverse, en suscitant une polémique virulente ou en se montrant agressif envers les participant·es à l’échange (messagerie électronique, forum, réseau social…).
Tweet
Publication sur le réseau social Twitter.
Upskirting
Fait de regarder ou photographier sous les jupes des filles et des femmes dans les lieux publics.
Usurpation d’identité sur Internet
Ce terme désigne le fait de prendre délibérément l’identité d’une autre personne, soit en utilisant le compte et les identifiants de cette personne (sur un réseau social, sur un ENT…), soit en créant une fausse adresse ou un faux compte au nom de cette personne (éventuellement accompagné d’une photo de la personne) sur un blog ou un réseau social. Les contenus diffusés ou publiés au nom de la victime (posts, commentaires, messages…) visent à nuire à sa réputation ou à obtenir des tiers des informations personnelles.
Victim blaming (culpabilisation de la victime)
Vidéolynchage (ou happy slapping)
Action de filmer ou de photographier l’agression physique d’une personne à l’aide d’un téléphone portable et d’en diffuser ensuite les images via les outils numériques (happy slapping).