Premier conseil : ne pas rester seul·e ! En parler avec quelqu'un·e de confiance dans votre entourage ou contacter un dispositif dédié.
Pour les moins de 18 ans (spécifiquement) :
« Parfois on se dit : « Je voudrais que jamais mes parents ne soient au courant ». Mais si j’avais un conseil à donner à certaines personnes qui ont fait des photos [intimes qui ont été diffusées] comme ça, c’est d’aller le dire. Vraiment d’en parler. À un adulte. Même à la famille. Moi j’ai été vraiment soulagée.» Livia, élève de 4ème.
- Pour les enfants et les jeunes victimes de violences numériques : le 3018. C’est une plateforme de discussion avec des conseillères et conseillers formé·es aux enjeux du numérique. Vous pouvez les joindre par téléphone au 3018 (numéro gratuit, anonyme, confidentiel, ouvert 6 jours sur 7 de 9 heures à 20 heures), ou sur 3018.fr par Tchat en direct, via Messenger et WhatsApp.
- Il est aussi possible de télécharger l'application 3018 qui permet la mise en relation par tchat ou téléphone avec les professionnel·les et le stockage de preuves dans un coffre-fort numérique
- En cas de harcèlement dans le cadre scolaire, un numéro national unique et gratuit : 3020. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés). Pour en savoir plus : http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ ou sur Facebook.
Pour les 16-25 ans :
- En cas de violences dans les relations amoureuses : l'association En avant toutes propose un tchat pour les 16-25 ans (anonyme et gratuit) accessible sur : https://commentonsaime.fr/
Pour les plus de 18 ans :
- Une ligne d’écoute dédiée aux femmes victimes de violences : 3919. Gratuit et anonyme, 7 jours sur 7, du lundi au vendredi 24h/24, et le samedi, dimanche et jours fériés de 9h à 18h. Pour en savoir plus : Fédération Nationale Solidarité Femmes.
-
Plateforme "Arrêtons les violences" du ministère de l'Intérieur, une plateforme de tchat 7j/7 et 24h/24 pour avoir des conseils des forces de sécurité sur les démarches pour déposer plainte en matière de violences sexistes et sexuelles. Vous pouvez accéder à la plateforme de signalement de violences sexistes et sexuelles sur ce lien.
- En cas d'agression sexuelle et viol : « Viols Femmes Informations » : 0800 05 95 95. Gratuit depuis une ligne fixe et un portable. Ouvert du lundi au vendredi. 10h-19h. Pour en savoir plus : http://www.cfcv.asso.fr/
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Le réseau du CIDFF, Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles présents sur tout le territoire, en France métropolitaine et en Outre-mer.
- En Ile de France, la cartographie du Centre Hubertine Auclert pour trouver une association près de chez vous.
EN LIGNE, DES ESPACES COLLECTIFS POUR S'INFORMER ET AGIR ENSEMBLE
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Le collectif Stop Fisha : en réponse aux compte Fisha créés pendant le premier confinement en 2020 qui diffusaient sans leur consentement des nudes de jeunes filles, leurs noms, prénoms et établissements scolaires. Les militantes de Stop Fisha s'unissent pour faire fermer ces comptes, apporter une réponse juridique aux victimes et lutter contre les violences sexuelles en ligne et le cyberharcèlement.
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Les Féministes contre le Cyberharcèlement, créé en janvier 2016, sont un collectif féministe intersectionnel mobilisé contre les violences faites aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQI+ à travers les outils numériques. Ce collectif est à l’origine de la campagne #TwitterAgainstWomen et a pour objectif de sensibiliser l’opinion et les réseaux sociaux au cyberharcèlement et aux cyberviolences, sur les droits des victimes et sur les recours possibles. Vous pouvez les suivre sur Twitter, Tumblr et Facebook.
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Ne plus agir seul·e face au cybersexisme : l’empêcheuse de tourner en rond lance des appels sur Facebook pour y signaler des contenus sexistes publics.
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Vous n’êtes pas seul·e à vivre ces situations, des espaces pour témoigner anonymement sont facilement accessibles ! Attention, certains témoignages sont assez violents et explicites : Paye ton bahut sur le sexisme au collège et au lycée ; Paye ton couple, sur des situations de violences vécues dans un couple, ou entre deux personnes, dans le cadre d’une relation sexuelle et/ou affective ; Paye ta fac, sur le sexisme en milieu universitaire ; Paye Ton Troll : sur le cyberharcèlement anonyme et massif envers des féministes en ligne.
Pour aller plus loin : comment réagir face à un « raid » organisé anonymement en ligne dont on est témoin ?
- Sur les réseaux sociaux type Twitter, si une personne est victime de harcèlement publiquement, des campagnes de soutien peuvent être organisées : en créant par exemple un hashtag de soutien tout en conservant autant que possible l’anonymat de la personne ! Eviter dans tous les cas de relayer du contenu sexiste, même si c’est pour le signaler.
- Quelques conseils sur Twitter (par Crêpe Georgette) ou plus généralement ici (par Marie Kirschen, ex-BuzzFeed).
Premier conseil : ne pas rester seul·e ! En parler avec quelqu'un·e de confiance dans votre entourage ou contacter un dispositif dédié.
Pour les moins de 18 ans (spécifiquement) :
« Parfois on se dit : « Je voudrais que jamais mes parents ne soient au courant ». Mais si j’avais un conseil à donner à certaines personnes qui ont fait des photos [intimes qui ont été diffusées] comme ça, c’est d’aller le dire. Vraiment d’en parler. À un adulte. Même à la famille. Moi j’ai été vraiment soulagée.» Livia, élève de 4ème.
Pour les 16-25 ans :
Pour les plus de 18 ans :
EN LIGNE, DES ESPACES COLLECTIFS POUR S'INFORMER ET AGIR ENSEMBLE
Pour aller plus loin : comment réagir face à un « raid » organisé anonymement en ligne dont on est témoin ?